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Bienvenue aux Carrés d'Hélène




 

Présentation

Les Carrés d’Hélène sont nés du constat que les Relations Affectives, Sexuelles et Amoureuses représentent la pré-occupation principale des Femmes et des Hommes d’aujourd’hui.

Et que devant la Complexité et l’Exigeance des Êtres dans leurs Relations à eux-mêmes et aux autres, nous manquons cruellement de Connaissances.

S’il est vrai que depuis plusieurs décennies, des sciences comme la biologie, la neurologie, l’anthropologie ou la psychanalyse nous apportent des informations sur ce qui nous constitue physiquement et psychiquement, force est de constater que nous avons encore beaucoup à apprendre dans l’Art d’Aimer.

Avec une lente évolution qui se poursuit depuis 1991, les Carrés d’Hélène sont aujourd'hui un collège de chercheurs et d'intervenants conscients que la sexualité ne saurait être réduite à un soulagement, à un loisir souvent commercial ou à une simple question médicale ou juridique.

Au contraire, chacun-e travaille à ce que l’Expression et la Réalisation du Désir Individuel soient prises au sérieux et considérées comme source d’Enseignement et d’Évolution de son Être.




Historique des Carrés d'Hélène

Les Carrés d'Hélène naissent en 1992 sous le premier nom de Collège d'Éros, rue Boileau dans le 16e arrondissement de Paris grâce à la confiance que M. Jean-Jacques Toquet mis dans le projet et à Adam de l'Adam's de la rue Brey qui me confia son club pour organiser la Réunion Inaugurale. Cette première réunion me laisse un grand souvenir; Adam avait participé en mettant une publicité dans le Pariscope et l'assistance fut nombreuse, enthousiaste et solidaire.

Ces débuts furent riches d'enseignements pour J. J. Toquet, pour moi-même, pour Gisèle le Bourgeois qui me rejoignit dans l'aventure début 1993, pour Guy Bettola qui souhaita collaborer dès juillet 1993 et pour Matti King qui prit aussi une place importante à partir de 1994.

Ensuite, de nombreuses personnes aux talents et aux compétences diverses - thérapeutes corporels, instituts de sondage, investisseurs, modèles nus, psychanalystes, sexologues médecins ou pas, strip-teaser-ses, profs de yoga, de tantra, de tao, de massage... - se sont présentées pour participer à ce qu'il fallait bien appeler une Révolution en matière d'Éducation Sexuelle.

Qu'une École Officielle, ayant pignon sur rue avec une équipe de "professeur-es" et un programme d'études et d'ateliers pratiques, Existe Réellement était une Première Internationale.

Il y avait bien aux États-Unis, une Dr. Ruth et une Femme qui animait des stages réservés aux femmes qui découvraient leur sexe et la masturbation, en Hollande une Xaviera Hollander, en Italie, une école de reloocking, à Londres, un institut de Transformation, en France une association pour l'éducation sentimentale des adolescents et d'autres choses que j'oublie en Suède et ailleurs mais une École qui prétendait fonctionner aussi naturellement qu'une école d'architecture ou d'hôtellerie et que ce soit en France où l'on trouve soi-disant les meilleurs amants du monde, là, j'exagérais, je dépassais l'entendement commun.

On venait de loin voir à quoi pouvait bien ressembler la femme qui osait ça !

Il se trouve que je ne suis ni une vamp ni une gourelle ni une hystérique ni même une vieille fille frustrée et revêche mais tout simplement une "madame tout-le-monde" plutôt bien dans sa peau, plutôt avertie des "choses de la vie", très à l'aise avec les questions de sexe et qui avait tout simplement envie d'aider ses contemporains à essayer d'aller mieux dans leur tête et dans leur corps.

Assez vite et plutôt discrètement, les demandes affluaient avec toujours un sentiment de soulagement de la part des candidat-es : enfin, il existait un endroit et des personnes avec lesquels, non seulement tous les sujets de la sexualité pouvaient être abordés mais en plus avec lesquels, il était vraiment possible d'apprendre quelque chose de concret, d'utilisable dans sa vie quotidienne.

Dès 1993, la presse chercha à s'emparer du phénomène. Malheureusement très souvent d'une manière racoleuse ou provocante.

Je refusais toutes les interviews et tous les reportages jusqu'au moment où une journaliste s'intéressa "proprement" à la question et fit paraître un premier article dans VSD. Article qui débuta une longue série aujourd'hui encore vivace puisque je reçois encore en moyenne une demande par semaine de collaboration à un média.


En 1995, tout semblait devoir aller bien; mon ambition était de mettre l'Éducation Sexuelle à la portée du plus grand nombre et c'est ce qui était sur le point de se faire.

Pourtant quelque chose me dérangeait, me troublait profondément : il devenait très douloureux de recevoir des candidat-es à l'Éducation Sexuelle sans mieux prendre en compte l'état psychologique et psychique dans lequel ils ou elles étaient, ainsi que celui dans lequel l'équipe était, à commencer par moi-même.

Je m'investissais énormément, JJ. Toquet, Gisèle et Matti faisaient ce qui leur était possible mais nous ne pouvions plus nous cacher qu'un travail sur la sexualité dépassait largement les aspects techniques de connaissances et de savoir-faire.

L'analyse quasi quotidienne que nous faisions sur notre travail et celle que je faisais sur moi-même nous révélaient les Problèmes tels qu'ils se posaient. Il fallait se rendre à l'évidence, qu'entre chacun-e des candidat-es et nous-mêmes, il se "passait quelque chose" et qu'à moins de prendre ce "quelque chose" en considération, nous allions toutes et tous tomber malades ou devenir des "machines".

En résumé, ce "quelque chose" consistait dans le fait que toute Éducation, fut-elle Sexuelle ne pouvait Intelligemment Exister et Produire des Effets Bénéfiques qu'envisagée en liaison très intime avec l'histoire passée, présente et à venir de chaque personne.

L'Éducation générale et collective devait devenir une Initiation et une Recherche Personnalisées dans lesquelles, l'Individu était considéré Globalement.

Après tout, j'étais bien placée, depuis bien avant la création de l'École, pour Savoir qu'aucune Expérience vécue n'était complètement Détachée de la Relation Affective, quelle qu'elle soit, qui se Vivait avec la ou les personnes concernées par la dite Expérience. J'étais aussi très bien placée pour savoir qu'on "payait" Moralement et Physiquement très cher de mettre son Âme et son Désir de côté pour soi-disant être neutre et se protéger.

C'est un fait que dans toutes sortes d'autres professions, un Transfert se fait, des projections se font entre le "prestataire de service" et son "client". Depuis le commerçant qui vend des fruits, un manteau ou une voiture, en passant par l'instituteur avec ses élèves, jusqu'au personnage politique, il y a toujours des Relations Affectives qui s'instaurent à différents degrés.

Elles peuvent être négatives et qu'un professeur ne supporte pas l'un de ses élèves ou qu'une infirmière soigne sans en avoir envie comme elle peuvent être positives et que l'Échange ou le Travail ne se fasse que mieux. Mais par Attirance ou par Rejet, le Transfert existe.

La plupart du temps, le sentiment de devoir gagner sa vie, de conserver une sécurité matérielle ou de s'assurer un confort moral permet de passer outre l'Affectivité qui naît et qui disparaît.


Il n'est pas rare :

  • qu'un médecin ou qu'un avocat prenne votre dossier même s'il ne vous aime pas,
  • que votre garagiste répare mal votre voiture parce que votre tête ne lui revient pas,
  • que vous digériez mal un bon repas au restaurant parce que “ça ne passait pas” avec le personnel,
  • qu'une relation naisse par intérêt matériel ou social.


Gagner sa vie au mépris de ce que l’on ressent même avec l’intention de rendre service est peut-être la forme absolue de la prostitution.

Le problème, c'est que l'argent ne compte pas assez ou que l'Intégrité de la Personne Humaine compte beaucoup pour moi et je ne supportais plus l'idée que, vendre des salades, des assiettes, des connaissances en droit ou une expérience sexuelle et/ou amoureuse se fasse prostitutionnellement, c'est à dire, au détriment des Sentiments, de l'Âme et de l'Intégrité des parties prenantes.

L'Équipe, augmentée de Murcia, Patricia, Sandrine et déplacée Square Maubeuge dans le 9e arrondissement de Paris sur presque 100m2 et sous le nom de "Les Carrés d'Hélène", passa l'année 1995 dans une perpétuelle et profonde remise en question personnelle et collective.

Fin 1995, il devint évident que nous avions chacun-e notre route à faire. Peut-être dans la même direction mais séparément. Pour nous respecter et pour respecter les client-es, élèves ou patient-es qui espéraient quelque chose de nous et nous faisaient confiance.

J'envisageais, contradictoirement mais sérieusement, d'exercer un métier alimentaire pour être indépendante des considérations matérielles et pouvoir me consacrer librement à quelques candidat-es avec lesquel-les, nous nous Choisirions.

Pourtant, la Vie en décida autrement, et je l’en remercie, en me faisant rencontrer un personnage rare comme je n'osais plus imaginer qu'il en existât : le Professeur Michel-Régis Malca.

Celui-ci, Psychanalyste de formation et de profession connaissait depuis 1990, l'intérêt Pédagogique, Initiatique et Thérapeutique de faire rentrer dans la Cure Psychanalytique, des Actes Physiques... À condition que Tout de ces Actes soit Verbalisé et Interprété pour dégager le Sens qu'ils ont dans la Vie de ses Patientes.

Il donna le nom de Psychanalyse Tantrique à ce travail.

En février 1996, lors de notre premier entretien qui dura plusieurs heures, il apparut que : ses Connaissances en matière de Psychisme Humain et que mon Expérience en matière de Sexualité Concrète pouvaient se soutenir mutuellement au bénéfice de nouvelles découvertes, d’une aide et d’un travail bien plus intéressants avec les candidat-es et patient-es et pour nous-mêmes.

En mai 1996, je liquidais les locaux du Square Maubeuge pour louer un petit logement rue Turgot, toujours dans le 9e arrondissement de Paris où je m'installais seule.

En juillet 2000, date à laquelle j'établis ce texte sur l'historique des Carrés d'Hélène, je travaille toujours d'une manière qui me convient et dans laquelle, je me sens bien.

Il ne me reste plus qu'à souhaiter que des élèves et des patient-es, particuliers ou professionnels aient aussi envie à leur tour de se former pour exercer ce merveilleux mais difficile métier de Guide Sexuel, tel que Michel-Régis Malca et moi-même tentons de l'élever au plus haut niveau qui soit du Respect de l'Être Humain.

L'Histoire de la Vie des Carrés d'Hélène ne saurait être complète si je ne vous présentais pas ceux par lesquels ce Site Internet existe : Jean-Luc Théron pour sa conception et son patient producteur, André Salawi qui a eu bien du mérite de supporter mes exigences.

Bien à vous
LN (juillet 2000)